3 ans déjà, mais les souvenirs sont toujours aussi vivants. Au retour, nous voulions un peu plus de stabilité: une maison et un travail plus constant. C'est fait pour la maison, mais le travail est toujours le point faible puisque nous sommes dans une phase de baisse de clientèle dans les écoles secondaires de la région...
Quoiqu'il en soit Orion est près de nous: il est en hibernation à 10 pieds de la maison pour se refaire une beauté l'été prochain. Pour la suite, les projets sont toujours vagues...
Il s'en passe des choses en 3 ans, notre plus fidèle lectrice,Zelda ou Yvette, nous a quitté. Cependant, la balance de la vie est de nouveau positive avec l'arrivée de notre filleul et notre nièce.
Demain je mettrai des photos de notre demeure avec Orion à ses côtés, mais je termine avec l'un de mes plus beaux cadeaux de Noël à vie: 3 toiles d'Orion peintes pas ma grand-mère maternelle, à partir des plus belles photos du voyages.
Orion au pays de Jack Sparrow
samedi 7 décembre 2013
samedi 11 juin 2011
Home Sweet Home!
Nous pouvons maintenant dire : Mission accomplie!!
Nous sommes de retour à la marina du Nid d'aigle à Maskinongé. Nous y sommes amarrés depuis le mercredi 8 juin... Orion et son équipage sont un peu fatigués, mais heureux de rentrer à bon port.
Nous avons donc continué notre périple vers le Québec en passant par les Milles-îles et le Saint-Laurent, soit dans la Voie maritime du Saint-Laurent.
La région des Milles-îles est vraiment très jolie. On y retrouve toutes sortes de maisons et de chalets... en passant du château, en voici 2 assez impressionnants,...
... à la maison plus sobre, mais quand même très charmante.
Presque toutes les îles sont habitées! Je me demandais comment les gens faisaient pour se rendre à leur maison puisqu'il est rare de voir des bateaux! Bizarre...
Parfois, le paysage était un peu plus désolant, mais fascinant, comme cette île dont les arbres sont complètement détruits par les cormorans. Assez morbide, mais intéressant.
Nous avons eu la chance d'avancer à une vitesse folle grâce à un courant de fou. Tout comme dans de Gulf Stream, Orion se faisait propulser à plus de 8 nœuds par moments!
Il nous était possible de visualiser assez facilement le courant en regardant les remous qui se forment derrière les bouées.
Notre premier passage en terrain canadien s'est fait dans l'écluse Iroquois. Ils chargent 25$ pour une descente de moins de 10 cm!!! C'est de la folie!! Dire que dans les canaux de l'état de New York nous avons passé une trentaine d'écluses pour 30$.... Notre pauvre gouvernement ne sait donc plus où aller chercher des sous!
Les écluses de la Voie maritime sont toutefois beaucoup plus impressionnantes que les précédentes de par leur taille. Elles permettent le passage des gros bateaux de l'Atlantique aux Grands Lacs quand même! Nous étions pas mal petits comparativement à ces gros navires... ils entrent et sortent au plus-que-ralenti puisqu'ils "fit" pas mal juste!
Les 2 écluses américaines de la voie maritime sont équipées de bouées flottantes, aussi appelées patantes à gosses, auquelles nous devons nous accrocher rapidement en entrant. Pas évident!!
Même si je souris sur cette photo, je n'étais pas très contente de la procédure... surtout que nos amarres n'étaient pas assez longues pour qu'on puisse les rattacher au bateau tel que demandé. Sérieux, je n'ai jamais vu un système aussi... pas de mot pour expliquer. Ça va juste mal!!
Notre premier ancrage au Canada a été à Salaberry-de-Valleyfield. Nous y sommes allés parce que nous pouvions mâter Orion à des frais raisonnables et parce que, la veille, un agent des douanes m'avait dit qu'il n'y avait aucun problème à faire le dédouanement à cet endroit.
Une chance que nous avions des moustiquaires parce que nous nous sommes fait attaqués!! Malgré notre protection, l'écoutille et la porte de la descente étaient tapissés de petites mouches noires. Nous avons fait un massacre au Off et nous avons vu les résultats le lendemain matin lorsque nous sommes sortis dehors. Des mouches mortes partout!!
Le printemps est réellement la saison de l'éclosion, comme le démontre le vidéo... on était envahis!!!
Nous avons mâté Orion à la marina de Valleyfield avec grand succès! Ouf!! Qu'est-ce qu'on aurait fait sinon?!?
Même si nous n'avons pas eu le temps de monter les voiles, c'était une bonne chose de faite... en fait, nous n'avons pas pris le temps de les hisser parce que nous voulions passer les 4 écluses restantes avant la fin de la journée.
Ouin, dans la vie des fois ça ne se passe pas toujours comme on le veut, vous le lirez plus tard!
Comme l'agent des douanes de la veille m'avait expliqué, j'ai appelé CanPass le plus tôt possible. Nous ne pouvions pas appeler le soir de notre arrivée puisque les bureaux était fermés.
Tout le monde me disait que c'était très rapide et facile...
QUOI?!? Bien, j'ai parlé (quoique j'ai été mise en attente la moitié du temps) plus de 75 minutes avec un jeune hommes un peu perdu. Il m'a demandé les mêmes questions au moins 3 fois... je capotais!!!! À la toute fin, il m'a expliqué que Valleyfield n'était pas un port reconnu et que je devais prendre un rendez-vous avec un agent des douanes de Montréal, par téléphone, afin de finaliser la transaction.
Euh... étrange! Je commençais à être un peu moins patiente! Je lui ai indiqué que je devais quitter le quai de service de la marina le plus rapidement possible et que nous serions à notre marina au plus tard jeudi matin... Ça ne semblait pas être un problème et il m'a donné mon congé.
Encore une fois, ouin... vous connaîtrez bientôt la suite...
Le processus d'éclusage des gros bateaux est tellement long, que nous avons dû attendre presque 4 heures aux écluses de Beauharnois pour laisser passer 3 cargos... On a donc traversé la voie maritime de Montréal à Sorel la nuit ; les éclusiers attendaient encore beaucoup de gros bateaux pour le lendemain matin et nous commencions à être plutôt impatients d'arriver à la maison!
La première heure d'attente s'est écoulée quand même rapidement... problème de douanes!
Et oui, même si j'avais passé plus d'une heure et quart avec le ti-gars de CanPass, ils sont venus nous pourchasser au quai de l'écluse!
Puisque je semblais un peu irritée d'avoir passé trop de temps avec lui au téléphone, après avoir raccroché, il a appelé l'agence de Montréal et il leur a dit que j'avais refusé de coopérer et que nous nous étions partis sans en avoir de droit... quelle connerie! Nous avons donc eu droit à l'escouade tactique des douanes canadiennes à bord de notre petit bateau : 7 agents armés sont débarqués!... plus un "espion" en civil qui nous observait de loin, caché en arrière des 2 camions blindés.
Nous avons quand même bien ri de tout ça parce que nous n'avions absolument rien à nous reprocher.
Là, on a compris pourquoi les écluses coûtaient aussi cher... il leur faut 9 agents des douanes pour dédouaner un mini-bateau de 27 pieds!!!
Après notre nuit de navigation, nous nous sommes alors ancré tout près de la marina vers 4h30 du matin. Nous ne voulions pas arriver à la noirceur.
Nous avons enfin vu les quais de la marina le lendemain midi... et oui, on a pas mal dormi...
Ouf, ça y est! Nous l'avons fait!
Maintenant, il nous reste qu'à commencer un nouveau projet... la famille, un nouveau bateau... qui sait? Avec tout ce qui nous trotte dans la tête, on ne chômera certainement pas!
Le blog, n'est donc pas terminé.
Vous pourrez venir fouiner une fois de temps en temps pour voir comment les nouveaux projets avancent... ou reculent!
À bientôt!
Nous sommes de retour à la marina du Nid d'aigle à Maskinongé. Nous y sommes amarrés depuis le mercredi 8 juin... Orion et son équipage sont un peu fatigués, mais heureux de rentrer à bon port.
Nous avons donc continué notre périple vers le Québec en passant par les Milles-îles et le Saint-Laurent, soit dans la Voie maritime du Saint-Laurent.
La région des Milles-îles est vraiment très jolie. On y retrouve toutes sortes de maisons et de chalets... en passant du château, en voici 2 assez impressionnants,...
... à la maison plus sobre, mais quand même très charmante.
Presque toutes les îles sont habitées! Je me demandais comment les gens faisaient pour se rendre à leur maison puisqu'il est rare de voir des bateaux! Bizarre...
Parfois, le paysage était un peu plus désolant, mais fascinant, comme cette île dont les arbres sont complètement détruits par les cormorans. Assez morbide, mais intéressant.
Nous avons eu la chance d'avancer à une vitesse folle grâce à un courant de fou. Tout comme dans de Gulf Stream, Orion se faisait propulser à plus de 8 nœuds par moments!
Il nous était possible de visualiser assez facilement le courant en regardant les remous qui se forment derrière les bouées.
Notre premier passage en terrain canadien s'est fait dans l'écluse Iroquois. Ils chargent 25$ pour une descente de moins de 10 cm!!! C'est de la folie!! Dire que dans les canaux de l'état de New York nous avons passé une trentaine d'écluses pour 30$.... Notre pauvre gouvernement ne sait donc plus où aller chercher des sous!
Les écluses de la Voie maritime sont toutefois beaucoup plus impressionnantes que les précédentes de par leur taille. Elles permettent le passage des gros bateaux de l'Atlantique aux Grands Lacs quand même! Nous étions pas mal petits comparativement à ces gros navires... ils entrent et sortent au plus-que-ralenti puisqu'ils "fit" pas mal juste!
Les 2 écluses américaines de la voie maritime sont équipées de bouées flottantes, aussi appelées patantes à gosses, auquelles nous devons nous accrocher rapidement en entrant. Pas évident!!
Même si je souris sur cette photo, je n'étais pas très contente de la procédure... surtout que nos amarres n'étaient pas assez longues pour qu'on puisse les rattacher au bateau tel que demandé. Sérieux, je n'ai jamais vu un système aussi... pas de mot pour expliquer. Ça va juste mal!!
Notre premier ancrage au Canada a été à Salaberry-de-Valleyfield. Nous y sommes allés parce que nous pouvions mâter Orion à des frais raisonnables et parce que, la veille, un agent des douanes m'avait dit qu'il n'y avait aucun problème à faire le dédouanement à cet endroit.
Une chance que nous avions des moustiquaires parce que nous nous sommes fait attaqués!! Malgré notre protection, l'écoutille et la porte de la descente étaient tapissés de petites mouches noires. Nous avons fait un massacre au Off et nous avons vu les résultats le lendemain matin lorsque nous sommes sortis dehors. Des mouches mortes partout!!
Le printemps est réellement la saison de l'éclosion, comme le démontre le vidéo... on était envahis!!!
Nous avons mâté Orion à la marina de Valleyfield avec grand succès! Ouf!! Qu'est-ce qu'on aurait fait sinon?!?
Même si nous n'avons pas eu le temps de monter les voiles, c'était une bonne chose de faite... en fait, nous n'avons pas pris le temps de les hisser parce que nous voulions passer les 4 écluses restantes avant la fin de la journée.
Ouin, dans la vie des fois ça ne se passe pas toujours comme on le veut, vous le lirez plus tard!
Comme l'agent des douanes de la veille m'avait expliqué, j'ai appelé CanPass le plus tôt possible. Nous ne pouvions pas appeler le soir de notre arrivée puisque les bureaux était fermés.
Tout le monde me disait que c'était très rapide et facile...
QUOI?!? Bien, j'ai parlé (quoique j'ai été mise en attente la moitié du temps) plus de 75 minutes avec un jeune hommes un peu perdu. Il m'a demandé les mêmes questions au moins 3 fois... je capotais!!!! À la toute fin, il m'a expliqué que Valleyfield n'était pas un port reconnu et que je devais prendre un rendez-vous avec un agent des douanes de Montréal, par téléphone, afin de finaliser la transaction.
Euh... étrange! Je commençais à être un peu moins patiente! Je lui ai indiqué que je devais quitter le quai de service de la marina le plus rapidement possible et que nous serions à notre marina au plus tard jeudi matin... Ça ne semblait pas être un problème et il m'a donné mon congé.
Encore une fois, ouin... vous connaîtrez bientôt la suite...
Le processus d'éclusage des gros bateaux est tellement long, que nous avons dû attendre presque 4 heures aux écluses de Beauharnois pour laisser passer 3 cargos... On a donc traversé la voie maritime de Montréal à Sorel la nuit ; les éclusiers attendaient encore beaucoup de gros bateaux pour le lendemain matin et nous commencions à être plutôt impatients d'arriver à la maison!
La première heure d'attente s'est écoulée quand même rapidement... problème de douanes!
Et oui, même si j'avais passé plus d'une heure et quart avec le ti-gars de CanPass, ils sont venus nous pourchasser au quai de l'écluse!
Puisque je semblais un peu irritée d'avoir passé trop de temps avec lui au téléphone, après avoir raccroché, il a appelé l'agence de Montréal et il leur a dit que j'avais refusé de coopérer et que nous nous étions partis sans en avoir de droit... quelle connerie! Nous avons donc eu droit à l'escouade tactique des douanes canadiennes à bord de notre petit bateau : 7 agents armés sont débarqués!... plus un "espion" en civil qui nous observait de loin, caché en arrière des 2 camions blindés.
Nous avons quand même bien ri de tout ça parce que nous n'avions absolument rien à nous reprocher.
Là, on a compris pourquoi les écluses coûtaient aussi cher... il leur faut 9 agents des douanes pour dédouaner un mini-bateau de 27 pieds!!!
Après notre nuit de navigation, nous nous sommes alors ancré tout près de la marina vers 4h30 du matin. Nous ne voulions pas arriver à la noirceur.
Nous avons enfin vu les quais de la marina le lendemain midi... et oui, on a pas mal dormi...
Ouf, ça y est! Nous l'avons fait!
Maintenant, il nous reste qu'à commencer un nouveau projet... la famille, un nouveau bateau... qui sait? Avec tout ce qui nous trotte dans la tête, on ne chômera certainement pas!
Le blog, n'est donc pas terminé.
Vous pourrez venir fouiner une fois de temps en temps pour voir comment les nouveaux projets avancent... ou reculent!
À bientôt!
samedi 4 juin 2011
Une trentaine d'écluses plus tard...
Une semaine plus tard et une trentaine d'écluses de passées et... beaucoup de choses à raconter!
Puisque nous n'avions pas de bonnes nouvelles concernant l'ouverture des écluses du canal de Chambly et que nous étions pressés de rentrer à la maison, nous avons décidé de passer par le grand chemin qui nous fait faire un détour par l'Ontario.
C'est donc sous le soleil et une chaleur hallucinante que nous avons pris le cap vers l'ouest dans le Canal Érié. La première portion du canal est dominée par une série d'écluses nommée le "Waterford Flight" (le vol de Waterford). En partant de la ville de Waterford, les 5 écluses, réparties sur une très courte distance, élèvent les bateaux à près de 35 pieds chacune pour un total de 170 pieds.
Bien que nous étions très excités d'enfin partir vers la maison, nous avons été un peu choqués par la quantité astronomique de poissons morts qui flottaient autour et dans les écluses. Cette descente rapide dans les valves des écluses est beaucoup trop violente pour les petits poissons. Le spectacle était désastreux et l'odeur... je vous laisse imaginer!
Toutefois, nous étions très heureux de voir qu'avant et après la majorité des écluses, un mur était mis à la disposition des plaisanciers afin que nous puissions nous y attacher et passer la nuit gratuitement. Super! Dans la rivière et dans les canaux, c'est pas toujours facile de trouver des ancrages bien protégé.
Malgré la chaleur accablante, nous avons vécu des rafales de neiges très inconfortables!
La neige de peupliers, vous connaissez?
Les petites mousses collaient partout! Dans les yeux, le nez, la bouche... Dans le bateau, la catastrophe. Les moustiquaires sont blanches et c'est très difficile à faire décoller. Noël à 30°C! Ça faisait penser aux Bahamas, mais en plus chaud (pouvez-vous le croire?!?)
Nous avons été très chanceux puisque les écluses étaient très peu achalandées, donc le temps d'attente était presque toujours nul. Par chance, parce qu'il y a toujours une chute adjacente à l'écluse, pour laisser passer l'eau de la rivière, ce qui amène souvent un courant assez puissant.
Nous avons passer la plus haute écluse de tout le New York Canal System ; l'élévation est de 40,6 pieds.
C'était donc la plus haute que nous avions traversée jusqu'à maintenant. J'étais très impressionnée d'entrée dans ce grand trou. Je me sentais encore plus petite... assez difficile à croire... et très difficile à vivre quand on mesure un peu plus de 5 pieds!
Je n'avais jamais été dans cette région de l'état de New York. Ça ressemble énormément au reste! Ça ressemble aussi à la région des Laurentides ; ça faisait du bien de se retrouver dans un environnement "comme à la maison"... on sent qu'on se rapproche.
Le printemps nous donne un beau spectacle. Les belles feuilles vertes, les fleurs, les oiseaux qui chantent et... les petits bébés!
Nous avons eu la chance de naviguer avec une foule de familles de bernaches! Comme celle-ci.
... et d'écluser avec une famille de canards. 9 canetons, c'est beaucoup!
Avec les grandes quantités d'eau, le printemps nous donne aussi d'autres surprises moins agréables. Comme je disais dans le message précédent, il y a beaucoup de débris et de cochonneries qui flottent en surface et sous l'eau. (en plus des poissons... heu!!) Il nous était parfois impossible de se rendre au mur d'une écluse sans fracasser de gros billots de bois, comme cet arbre qui nous bloquait la voie d'un mur à l'autre. On aurait dit qu'Orion avait sauté par dessus tellement la coque a été propulsée vers le haut!
La corporation qui gère les canaux offre des passes très abordables selon le besoin des voyageurs : 2 jours, 10 jours ou une passe de saison. Le premier éclusier m'a dit qu'en 3 jours la majorité des bateaux faisait le trajet jusqu'au Lac Ontario. Ceci dit, j'ai décidé d'acheter une passe de 2 jours et d'en acheter une 2e pour finir le voyage.
Malheureusement, lors de notre 3e journée (je venais tout juste d'acheter la 2e passe), nous avons été bloqués aux abords du Lac Oneida, dans le "superbe" village de Sylvan Beach... qui a assurément eu ses heures de gloire (dans les années 50, je crois), mais ce temps est révolu... dommage, le lac est très beau.
Avant de s'amarrer au mur gratuit de la ville, nous avions décidé de le traverser. Le vent nous semblait pas si terrible que ça. Après 1 mile, nous avons rebroussé chemin de peur de perdre le mât. Le lac était complètement déchaîné!
Après 2 jours d'attente, nous avons enfin traversé le fameux Lac Oneida. Les vagues étaient passées de plus de 4 pieds à rien du tout en une nuit et nous étions très contents de continuer notre chemin. Malheureusement, à cause de nos 2 jours d'attente, notre passe était expirée et nous devions en acheter une autre. Une autre dépense plate qui s'ajoute à notre liste... mais non!! L'éclusier qui nous a vendu la passe s'était trompé : il avait mis 3 jours au lieu de 2!! Youppi!!!
Nous avions planifié d'acheter les cartes du Lac Ontario et des Milles Îles dans une marina située de l'autre côté du Lac Oneida. J'ai appelé plusieurs marinas avant d'en trouver une qui avait le fameux Charts Book en magasin. Nous pensions passer quelques minutes tout au plus à quai puisqu'il nous restait encore 8 écluses à franchir avant d'arriver aux portes du Lac Ontario et notre passe ne pouvait pas durer éternellement!
Catastrophe!! Ils n'ont pas le livre si convoité!! La dame à la réception était tellement mal à l'aise de nous avoir fait arrêter pour rien qu'elle nous a prêter la voiture de courtoisie de la marina pour qu'on puisse aller l'acheter au West Marine (magasin d'articles nautiques) de la ville d'à côté!! Finalement, notre arrêt a duré une heure, mais j'ai été agréablement surprise de la qualité du service. Wow! Jamais j'aurais cru avoir à conduire une grosse mini-van verte en me levant ce matin-là!
Nous sommes enfin arrivés dans la ville Oswego en fin de journée et nous nous sommes ancrés tout près des portes du Lac Ontario. Ouf! Grosse journée!
Ce matin donc, nous sommes partis vers notre majestueux fleuve Saint-Laurent. Le lac était super calme, malgré la houle qui venait nous faire rouler un peu. Par contre, le froid était réellement prenant! J'ai eu aussi la chance de faire mon premier quart sous une pluie glaciale. En après-midi, le soleil avait un peu réchauffé l'atmosphère et barrer le bateau n'était plus un gros problème...
Nous avons profité d'un courant à l'entrée de la voie maritime, donc à la sortie du lac, qui nous a permis d'arriver dans le petit village de Cape Vincent un peu plus tôt que prévu. La très accueillante ville offre des services gratuits aux plaisanciers (quais, douches, poubelles, etc.) et les autres services sont tout près. Nous en avons donc profiter pour se laver (après une semaine...), faire un peu de lavage et acheter quelques trucs à manger. Alex a profité du quai pour dégonfler le dinghy et l'attacher sur le bateau puisque nous ne pouvons pas remorquer d'annexe dans les écluses de la voir maritime.
Nous sommes conscients que tout ce tralala finira bientôt. C'était notre dernière douche américaine, notre dernier lavage américain et notre dernière épicerie américaine de ce voyage.
Canada, nous voilà!
Puisque nous n'avions pas de bonnes nouvelles concernant l'ouverture des écluses du canal de Chambly et que nous étions pressés de rentrer à la maison, nous avons décidé de passer par le grand chemin qui nous fait faire un détour par l'Ontario.
C'est donc sous le soleil et une chaleur hallucinante que nous avons pris le cap vers l'ouest dans le Canal Érié. La première portion du canal est dominée par une série d'écluses nommée le "Waterford Flight" (le vol de Waterford). En partant de la ville de Waterford, les 5 écluses, réparties sur une très courte distance, élèvent les bateaux à près de 35 pieds chacune pour un total de 170 pieds.
Bien que nous étions très excités d'enfin partir vers la maison, nous avons été un peu choqués par la quantité astronomique de poissons morts qui flottaient autour et dans les écluses. Cette descente rapide dans les valves des écluses est beaucoup trop violente pour les petits poissons. Le spectacle était désastreux et l'odeur... je vous laisse imaginer!
Toutefois, nous étions très heureux de voir qu'avant et après la majorité des écluses, un mur était mis à la disposition des plaisanciers afin que nous puissions nous y attacher et passer la nuit gratuitement. Super! Dans la rivière et dans les canaux, c'est pas toujours facile de trouver des ancrages bien protégé.
Malgré la chaleur accablante, nous avons vécu des rafales de neiges très inconfortables!
La neige de peupliers, vous connaissez?
Les petites mousses collaient partout! Dans les yeux, le nez, la bouche... Dans le bateau, la catastrophe. Les moustiquaires sont blanches et c'est très difficile à faire décoller. Noël à 30°C! Ça faisait penser aux Bahamas, mais en plus chaud (pouvez-vous le croire?!?)
Nous avons été très chanceux puisque les écluses étaient très peu achalandées, donc le temps d'attente était presque toujours nul. Par chance, parce qu'il y a toujours une chute adjacente à l'écluse, pour laisser passer l'eau de la rivière, ce qui amène souvent un courant assez puissant.
Nous avons passer la plus haute écluse de tout le New York Canal System ; l'élévation est de 40,6 pieds.
C'était donc la plus haute que nous avions traversée jusqu'à maintenant. J'étais très impressionnée d'entrée dans ce grand trou. Je me sentais encore plus petite... assez difficile à croire... et très difficile à vivre quand on mesure un peu plus de 5 pieds!
Je n'avais jamais été dans cette région de l'état de New York. Ça ressemble énormément au reste! Ça ressemble aussi à la région des Laurentides ; ça faisait du bien de se retrouver dans un environnement "comme à la maison"... on sent qu'on se rapproche.
Le printemps nous donne un beau spectacle. Les belles feuilles vertes, les fleurs, les oiseaux qui chantent et... les petits bébés!
Nous avons eu la chance de naviguer avec une foule de familles de bernaches! Comme celle-ci.
... et d'écluser avec une famille de canards. 9 canetons, c'est beaucoup!
Avec les grandes quantités d'eau, le printemps nous donne aussi d'autres surprises moins agréables. Comme je disais dans le message précédent, il y a beaucoup de débris et de cochonneries qui flottent en surface et sous l'eau. (en plus des poissons... heu!!) Il nous était parfois impossible de se rendre au mur d'une écluse sans fracasser de gros billots de bois, comme cet arbre qui nous bloquait la voie d'un mur à l'autre. On aurait dit qu'Orion avait sauté par dessus tellement la coque a été propulsée vers le haut!
La corporation qui gère les canaux offre des passes très abordables selon le besoin des voyageurs : 2 jours, 10 jours ou une passe de saison. Le premier éclusier m'a dit qu'en 3 jours la majorité des bateaux faisait le trajet jusqu'au Lac Ontario. Ceci dit, j'ai décidé d'acheter une passe de 2 jours et d'en acheter une 2e pour finir le voyage.
Malheureusement, lors de notre 3e journée (je venais tout juste d'acheter la 2e passe), nous avons été bloqués aux abords du Lac Oneida, dans le "superbe" village de Sylvan Beach... qui a assurément eu ses heures de gloire (dans les années 50, je crois), mais ce temps est révolu... dommage, le lac est très beau.
Avant de s'amarrer au mur gratuit de la ville, nous avions décidé de le traverser. Le vent nous semblait pas si terrible que ça. Après 1 mile, nous avons rebroussé chemin de peur de perdre le mât. Le lac était complètement déchaîné!
Après 2 jours d'attente, nous avons enfin traversé le fameux Lac Oneida. Les vagues étaient passées de plus de 4 pieds à rien du tout en une nuit et nous étions très contents de continuer notre chemin. Malheureusement, à cause de nos 2 jours d'attente, notre passe était expirée et nous devions en acheter une autre. Une autre dépense plate qui s'ajoute à notre liste... mais non!! L'éclusier qui nous a vendu la passe s'était trompé : il avait mis 3 jours au lieu de 2!! Youppi!!!
Nous avions planifié d'acheter les cartes du Lac Ontario et des Milles Îles dans une marina située de l'autre côté du Lac Oneida. J'ai appelé plusieurs marinas avant d'en trouver une qui avait le fameux Charts Book en magasin. Nous pensions passer quelques minutes tout au plus à quai puisqu'il nous restait encore 8 écluses à franchir avant d'arriver aux portes du Lac Ontario et notre passe ne pouvait pas durer éternellement!
Catastrophe!! Ils n'ont pas le livre si convoité!! La dame à la réception était tellement mal à l'aise de nous avoir fait arrêter pour rien qu'elle nous a prêter la voiture de courtoisie de la marina pour qu'on puisse aller l'acheter au West Marine (magasin d'articles nautiques) de la ville d'à côté!! Finalement, notre arrêt a duré une heure, mais j'ai été agréablement surprise de la qualité du service. Wow! Jamais j'aurais cru avoir à conduire une grosse mini-van verte en me levant ce matin-là!
Nous sommes enfin arrivés dans la ville Oswego en fin de journée et nous nous sommes ancrés tout près des portes du Lac Ontario. Ouf! Grosse journée!
Ce matin donc, nous sommes partis vers notre majestueux fleuve Saint-Laurent. Le lac était super calme, malgré la houle qui venait nous faire rouler un peu. Par contre, le froid était réellement prenant! J'ai eu aussi la chance de faire mon premier quart sous une pluie glaciale. En après-midi, le soleil avait un peu réchauffé l'atmosphère et barrer le bateau n'était plus un gros problème...
Nous avons profité d'un courant à l'entrée de la voie maritime, donc à la sortie du lac, qui nous a permis d'arriver dans le petit village de Cape Vincent un peu plus tôt que prévu. La très accueillante ville offre des services gratuits aux plaisanciers (quais, douches, poubelles, etc.) et les autres services sont tout près. Nous en avons donc profiter pour se laver (après une semaine...), faire un peu de lavage et acheter quelques trucs à manger. Alex a profité du quai pour dégonfler le dinghy et l'attacher sur le bateau puisque nous ne pouvons pas remorquer d'annexe dans les écluses de la voir maritime.
Nous sommes conscients que tout ce tralala finira bientôt. C'était notre dernière douche américaine, notre dernier lavage américain et notre dernière épicerie américaine de ce voyage.
Canada, nous voilà!
dimanche 29 mai 2011
Lors du dernier message, je vous ai laissés en disant que j'attendais patiemment mon souper de poisson frai... en vain. Beaucoup de poissons ont mordu à l'hameçon. Cependant, ces poissons n'étaient guère destinés à notre poêlon. Je vous laisse découvrir pourquoi par vous-même!
Et on nous disait que les bars rayés pouvaient atteindre des grosseurs inimaginables! Ouin, les géniteurs de ceux-là sûrement!
Le lendemain, nous nous sommes dirigés vers la marina de Castelton-on-Hudson pour le démâtage d'Orion. Nous y avons rencontré notre amie Cynthia de Meander I que nous n'avions pas revue depuis les Bahamas. Elle était très contente de voir des amies puisqu'elle attendait depuis 2 semaines, seule puisque son copain J-F avait dû retourner travailler à Montréal, l'ouverture des écluses. Au grand malheur, les écluses du canal de Chambly ne sont toujours pas ouvertes, donc il sont décidé de passer par les canaux de l'Ontario.
Le démâtage d'Orion s'est encore très bien passé. J'étais très contente d'avoir une troisième paire de bras pour nous aider... en fait, ça m'a complètement libéré les bras. Pas tout à fait, il fallait quand même que je pèse sur le bouton monte 0u descend de la grue!! :) Bon, j'ai fait mon possible en prenant de belles photos!
Nous avons passé une très belle soirée en compagnie de notre amie et de Philippe de Mathurin II, un autre voilier québécois en attente de l'ouverture des écluses.
Le jour suivant, Maxime, notre matelot, a vécu sa première "expérience-écluse".
Comme des pros, nous avons franchi cette étape avec succès et nous nous sommes accostés au quai de Waterford tôt en après-midi.
Petite anecdote :
Lors de la fermeture des portes de l'écluse, 2 bernaches ont été enfermées avec nous. Très contrariées, elles ont essayé de s'envoler pour parvenir à passer par dessus. Malheureusement, une seule a réussi la manœuvre tandis que la deuxième a été contrainte de rester entre les grands murs de béton. Elle s'est mise à crier l'injustice avec beaucoup de vigueur. Elle nous a bien fait rire!!
Maxime nous a quitté hier. Ses parents, donc mes beaux-parents, sont venus le chercher hier après-midi. Nous avons aussi été aussi très chanceux, Alex et moi, puisque nous avons encore eu de la visite et une autre occasion d'aller manger au restaurant.
Merci Sylvie et Jean-Yves!!
Alors, nous sommes amarrés à Waterford, en attendant de nouvelles publications de Parc Canada par rapport à une éventuelle ouverture des écluses sur le Richelieu.
Nous avons fait la connaissance d'un gars super gentil qui pourrait nous prêter sa boule de mooring au Lac Champlain pour environ 2 semaines, si le délais d'attente est trop long. Ça nous permettrait au moins de laisser Orion en un endroit sécuritaire afin de revenir passer du temps au Québec.
Nous avions aussi envisagé de passer par l'Ontario, mais il nous manque beaucoup trop de cartes, les écluses fédérales du Saint-Laurent sont très dispendieuses et certaines écluses nous obligent à sortir le dinghy de l'eau (avec le mât et tout le tralala, non merci!). Nous serions au moins assurés d'arriver au Québec sous peu, mais les contraintes sont plutôt décourageantes.
J'étais certaine d'avoir les boules en revenant vers le Québec mais je ne pensais pas que ce serait aussi frustrant! Allons voir ce que l'avenir nous réserve... moins de pluie SVP!
IMPLORONS LE DIEU DE LA SÉCHERESSE!!!
FAISONS DES OFFRANDES DE RAISINS SECS SI ÇA PEUT NOUS AIDER!!!
Si vous le faites, merci de nous aider. Sinon... vous serez perdus à jamais dans la brume et l'humidité!
Est-ce que l'incertitude et l'attente me rendraient folle???....
À suivre...
Et on nous disait que les bars rayés pouvaient atteindre des grosseurs inimaginables! Ouin, les géniteurs de ceux-là sûrement!
Le lendemain, nous nous sommes dirigés vers la marina de Castelton-on-Hudson pour le démâtage d'Orion. Nous y avons rencontré notre amie Cynthia de Meander I que nous n'avions pas revue depuis les Bahamas. Elle était très contente de voir des amies puisqu'elle attendait depuis 2 semaines, seule puisque son copain J-F avait dû retourner travailler à Montréal, l'ouverture des écluses. Au grand malheur, les écluses du canal de Chambly ne sont toujours pas ouvertes, donc il sont décidé de passer par les canaux de l'Ontario.
Le démâtage d'Orion s'est encore très bien passé. J'étais très contente d'avoir une troisième paire de bras pour nous aider... en fait, ça m'a complètement libéré les bras. Pas tout à fait, il fallait quand même que je pèse sur le bouton monte 0u descend de la grue!! :) Bon, j'ai fait mon possible en prenant de belles photos!
Nous avons passé une très belle soirée en compagnie de notre amie et de Philippe de Mathurin II, un autre voilier québécois en attente de l'ouverture des écluses.
Le jour suivant, Maxime, notre matelot, a vécu sa première "expérience-écluse".
Comme des pros, nous avons franchi cette étape avec succès et nous nous sommes accostés au quai de Waterford tôt en après-midi.
Petite anecdote :
Lors de la fermeture des portes de l'écluse, 2 bernaches ont été enfermées avec nous. Très contrariées, elles ont essayé de s'envoler pour parvenir à passer par dessus. Malheureusement, une seule a réussi la manœuvre tandis que la deuxième a été contrainte de rester entre les grands murs de béton. Elle s'est mise à crier l'injustice avec beaucoup de vigueur. Elle nous a bien fait rire!!
Maxime nous a quitté hier. Ses parents, donc mes beaux-parents, sont venus le chercher hier après-midi. Nous avons aussi été aussi très chanceux, Alex et moi, puisque nous avons encore eu de la visite et une autre occasion d'aller manger au restaurant.
Merci Sylvie et Jean-Yves!!
Alors, nous sommes amarrés à Waterford, en attendant de nouvelles publications de Parc Canada par rapport à une éventuelle ouverture des écluses sur le Richelieu.
Nous avons fait la connaissance d'un gars super gentil qui pourrait nous prêter sa boule de mooring au Lac Champlain pour environ 2 semaines, si le délais d'attente est trop long. Ça nous permettrait au moins de laisser Orion en un endroit sécuritaire afin de revenir passer du temps au Québec.
Nous avions aussi envisagé de passer par l'Ontario, mais il nous manque beaucoup trop de cartes, les écluses fédérales du Saint-Laurent sont très dispendieuses et certaines écluses nous obligent à sortir le dinghy de l'eau (avec le mât et tout le tralala, non merci!). Nous serions au moins assurés d'arriver au Québec sous peu, mais les contraintes sont plutôt décourageantes.
J'étais certaine d'avoir les boules en revenant vers le Québec mais je ne pensais pas que ce serait aussi frustrant! Allons voir ce que l'avenir nous réserve... moins de pluie SVP!
IMPLORONS LE DIEU DE LA SÉCHERESSE!!!
FAISONS DES OFFRANDES DE RAISINS SECS SI ÇA PEUT NOUS AIDER!!!
Si vous le faites, merci de nous aider. Sinon... vous serez perdus à jamais dans la brume et l'humidité!
Est-ce que l'incertitude et l'attente me rendraient folle???....
À suivre...
mercredi 25 mai 2011
À nouveau dans l'eau douce
Malgré le temps maussade et le peu d'éclairci, la fin de semaine dernière a été mémorable. Il faut dire que la journée de samedi a très bien commencé avec un beau ciel bleu.
Merci encore à Josée et Jean, ma mère et son conjoint, qui nous gâtés comme des vrais rois!
Tout, d'abord, nous avons fait le tour de la ville à pied... on ne s'en sort pas... et ce n'est pas parce que le métro est trop cher. Il y a juste trop de choses à voir pour passer la journée dans des tunnels!!
Nous avons terminé la journée dans un steakhouse super, apéro, vin et bouffe nous ont été offert par nos visiteurs. Ça faisait un sacré bout de temps que nous étions entré aussi tard. Sérieux, on est chanceux!
Le lendemain, la pluie nous a forcés (ah non!!...) d'aller au Metropolitan Museum of Art. Cet endroit est extraordinaire. Je crois que pour faire le tour de toutes les expositions il faudrait une semaine entière!! Malheureusement, nous n'avions que quelques heures pour faire un bref survol. Notre visite a été fantastique.
Je me suis particulièrement attardée aux objets historiques tels les sculptures et les armures du Moyen Âge et de la Renaissance.
Je suis aussi allée visiter une temple égyptien qui a totalement été reconstruit à l'intérieur des murs du musée. Wow!
Je me suis aussi attardée au sculptures de l'Antiquité qui mettent en scène des grands empereurs du début de notre ère, comme ici le jeune prétentieux Caius Caligula qui se prenait pour un dieu.
Nous avons finalement pris une grande marche dans le Central Park... comme si n'avions pas encore assez marché! Toutefois, marcher dans ce parc est reste toujours un excellent moyen d'oublier l'hystérie de la ville et de respirer un peu.
Encore une fois, nous avons été invités à souper au resto! Je crois que c'était la première fois que nous n'avions pas à faire la vaisselle aussi longtemps! Nous sommes même restés coucher à l'hôtel... ¸c'était très confortable, mais on aime quand même faire un bon dodo sur l'eau.
Lundi, nous sommes allés chercher notre matelot de la semaine. En fait, c'est la première fois que nous avons quelqu'un à bord pour plusieurs nuits. Malgré la petitesse d'Orion, nous arrivons très bien à s'en sortir... Sans blague c'est génial!
C'est vraiment super d'avoir une troisième paire de bras pour barrer. Merci à Maxime, le frère d'Alex, pour nous donner quelques pauses en cette fin de périple. En plus, on est chanceux, yé vraiment gentil et pas trop laid!
On encore plus chanceux d'avoir la météo avec nous! Fini les nuages et la pluie désagréable. Nous avons enfin fait sécher les coussins et les couvertures humides au gros soleil. On s'est aussi payé un bon apéro sangria, fraises et bon temps.
En ce moment, les gars se payent la traite au mouillage... pas besoin de permis de pêche!! On va peut-être manger du bon poisson. Ça fait longtemps qu'on a pas mangé du poisson frai. On s'ennuie des Bahamas en ....!
Nous sommes rendus dans la rivière Hudson et nous montons plein nord. Orion, même s'il nous le dit pas, est très heureux de se retrouver dans l'eau douce. Plus de sel pour l'irriter et le faire rouiller de partout. Quoique... il y a tellement de débris dans l'eau qu'il se fait un peu maganer! À l'intérieur, c'est assez fréquent d'entendre un fracas sur la coque. C'est pas trop grave quand on sait qu'on est près du but.
Demain on démâte pour passer les écluses, finalement ouvertes, et ensuite... on continue!
Merci encore à Josée et Jean, ma mère et son conjoint, qui nous gâtés comme des vrais rois!
Tout, d'abord, nous avons fait le tour de la ville à pied... on ne s'en sort pas... et ce n'est pas parce que le métro est trop cher. Il y a juste trop de choses à voir pour passer la journée dans des tunnels!!
Nous avons terminé la journée dans un steakhouse super, apéro, vin et bouffe nous ont été offert par nos visiteurs. Ça faisait un sacré bout de temps que nous étions entré aussi tard. Sérieux, on est chanceux!
Le lendemain, la pluie nous a forcés (ah non!!...) d'aller au Metropolitan Museum of Art. Cet endroit est extraordinaire. Je crois que pour faire le tour de toutes les expositions il faudrait une semaine entière!! Malheureusement, nous n'avions que quelques heures pour faire un bref survol. Notre visite a été fantastique.
Je me suis particulièrement attardée aux objets historiques tels les sculptures et les armures du Moyen Âge et de la Renaissance.
Je suis aussi allée visiter une temple égyptien qui a totalement été reconstruit à l'intérieur des murs du musée. Wow!
Je me suis aussi attardée au sculptures de l'Antiquité qui mettent en scène des grands empereurs du début de notre ère, comme ici le jeune prétentieux Caius Caligula qui se prenait pour un dieu.
Nous avons finalement pris une grande marche dans le Central Park... comme si n'avions pas encore assez marché! Toutefois, marcher dans ce parc est reste toujours un excellent moyen d'oublier l'hystérie de la ville et de respirer un peu.
Encore une fois, nous avons été invités à souper au resto! Je crois que c'était la première fois que nous n'avions pas à faire la vaisselle aussi longtemps! Nous sommes même restés coucher à l'hôtel... ¸c'était très confortable, mais on aime quand même faire un bon dodo sur l'eau.
Lundi, nous sommes allés chercher notre matelot de la semaine. En fait, c'est la première fois que nous avons quelqu'un à bord pour plusieurs nuits. Malgré la petitesse d'Orion, nous arrivons très bien à s'en sortir... Sans blague c'est génial!
C'est vraiment super d'avoir une troisième paire de bras pour barrer. Merci à Maxime, le frère d'Alex, pour nous donner quelques pauses en cette fin de périple. En plus, on est chanceux, yé vraiment gentil et pas trop laid!
On encore plus chanceux d'avoir la météo avec nous! Fini les nuages et la pluie désagréable. Nous avons enfin fait sécher les coussins et les couvertures humides au gros soleil. On s'est aussi payé un bon apéro sangria, fraises et bon temps.
En ce moment, les gars se payent la traite au mouillage... pas besoin de permis de pêche!! On va peut-être manger du bon poisson. Ça fait longtemps qu'on a pas mangé du poisson frai. On s'ennuie des Bahamas en ....!
Nous sommes rendus dans la rivière Hudson et nous montons plein nord. Orion, même s'il nous le dit pas, est très heureux de se retrouver dans l'eau douce. Plus de sel pour l'irriter et le faire rouiller de partout. Quoique... il y a tellement de débris dans l'eau qu'il se fait un peu maganer! À l'intérieur, c'est assez fréquent d'entendre un fracas sur la coque. C'est pas trop grave quand on sait qu'on est près du but.
Demain on démâte pour passer les écluses, finalement ouvertes, et ensuite... on continue!
vendredi 20 mai 2011
New York toujours maussade
Décidément, nous ne sommes pas très chanceux avec nos visites de New York. Nous avons par contre fait une traversée de 25 heures, entre Cape May et La grande madame en jaquette, sans problème. Même que je qualifierais cette navigation d'ennuyante. Pas de vent, juste une grondement de moteur interminable. Toutefois un houle hallucinante, très haute et très lente, nous donnait quelques sensations.
Mes heures à la barre se sont donc passées dans l'ennuie presque total ce qui m'a donné le temps de m'attarder sur des conneries comme cet épouvantail des mers.
J'imagine que c'est une bouée attachée à une cage à homards, poteau et déflecteur radar compris. Beaucoup plus facile à repérer qu'un simple bouée blanche perdu dans l'océan!
Ensuite, nous avons eu une visite inhabituelle. Bizarrement, notre pensionnaire a élu le dessous du dinghy comme nouveau lieu de résidence.
Pit-Pit, de son surnom, après une demi-heure d'essais et erreurs, s'est finalement posé sur le bateau et ce, à plus de 3 miles des côtes. Il devait être fatigué! Pas tellement peureux, il venait nous rendre visite tout près du cockpit et retournait tranquillement dans sa tanière. Nous l'avons gardé à bord jusqu'à notre arrivée à New York.
Nous avons été, encore une fois, épargnés par Dame Nature pendant notre navigation en mer. Il y avait de nombreux orages sur les côtes, mais nous avions la chance d'être surveillés par Maman Ourse et les autres constellations du nord ; à cette date-ci, Orion se couche très tôt ce qui nous empêche de lui voir la frimousse.
Notre arrivée dans le port s'est fait sous la pluie. Une fois de plus, la grande ville se dessinait derrière un épais brouillard, image maussade et désolant.
Nous étions quand même contents d'arriver ici. New York reste une ville fantastique à visiter... même sous la pluie. Toutefois, nous sommes très chanceux puisque ce matin, nous avons droit à un superbe ciel bleu! De plus, nous allons rejoindre de la famille en visite ce qui nous fait toujours chaud au cœur.
Je vous laisse sur cette image que seules les grandes villes surpeuplées peuvent nous offrir : une barge de poubelle! (c'est en fait du recyclage... vers l'usine?...)
Et oui, comme nous le voyions en arrière plan, les New-yorkais sont "libres" d'en faire ce qu'ils veulent...
Mes heures à la barre se sont donc passées dans l'ennuie presque total ce qui m'a donné le temps de m'attarder sur des conneries comme cet épouvantail des mers.
J'imagine que c'est une bouée attachée à une cage à homards, poteau et déflecteur radar compris. Beaucoup plus facile à repérer qu'un simple bouée blanche perdu dans l'océan!
Ensuite, nous avons eu une visite inhabituelle. Bizarrement, notre pensionnaire a élu le dessous du dinghy comme nouveau lieu de résidence.
Pit-Pit, de son surnom, après une demi-heure d'essais et erreurs, s'est finalement posé sur le bateau et ce, à plus de 3 miles des côtes. Il devait être fatigué! Pas tellement peureux, il venait nous rendre visite tout près du cockpit et retournait tranquillement dans sa tanière. Nous l'avons gardé à bord jusqu'à notre arrivée à New York.
Nous avons été, encore une fois, épargnés par Dame Nature pendant notre navigation en mer. Il y avait de nombreux orages sur les côtes, mais nous avions la chance d'être surveillés par Maman Ourse et les autres constellations du nord ; à cette date-ci, Orion se couche très tôt ce qui nous empêche de lui voir la frimousse.
Notre arrivée dans le port s'est fait sous la pluie. Une fois de plus, la grande ville se dessinait derrière un épais brouillard, image maussade et désolant.
Nous étions quand même contents d'arriver ici. New York reste une ville fantastique à visiter... même sous la pluie. Toutefois, nous sommes très chanceux puisque ce matin, nous avons droit à un superbe ciel bleu! De plus, nous allons rejoindre de la famille en visite ce qui nous fait toujours chaud au cœur.
Je vous laisse sur cette image que seules les grandes villes surpeuplées peuvent nous offrir : une barge de poubelle! (c'est en fait du recyclage... vers l'usine?...)
Et oui, comme nous le voyions en arrière plan, les New-yorkais sont "libres" d'en faire ce qu'ils veulent...
mercredi 18 mai 2011
Voyage dans le brouillard
Dès notre départ de Norfolk, nous avons été très heureux de constater que le courant de marée nous poussait à vive allure. Malgré la grosse barge qui nous bloquait le chemin à la sortie du chenal nous menant dans la baie de Chesapeake (il font des travaux de dragage dans le chenal principal pour les cargos), nous y sommes entrés en un tournemain. De plus, un bon vent du sud-est nous permettait d'avoir une très bonne vitesse près des 7 nœuds! Juste avant d'entrée dans l'océan, j'ai finalement vu le super pont-tunnel qui m'avait tant impressionnée lors de mes passages en voiture.
Le vidéo en montre une plus grande partie.
Après avoir traversé une des parties tunnel du pont, nous sommes arrivés dans une zone d'ancrage pour les gros bateaux. Pas le genre de mouillage auquel on est habitué! Le franc-bord de ce cargo était tellement haut que les voiles ont été complètement déventées. Il devait être de la même hauteur que notre mât. Nous avons été obligés de partir le moteur pour s'en éloigner et reprendre notre chemin vers le nord.
Puisque l'embouchure de la baie est immense, nous avons eu le courant de la marée pendant plusieurs miles, ce qui nous a permis d'écourter un peu notre séjour en mer. Le vent était toujours avec nous et ne chômait pas. La mer n'était pas de tout repos mais nous progressions bien ce qui était très encourageant tant pour les oreilles (pas de moteur) que pour le porte-feuille (... pas de moteur!!).
La météo annonçait de la pluie et une possibilité d'orages. Super bien préparés avec nos superbes imperméables jaunes, nous avons toutefois été épargnés. Au loin, ce n'était pas rare d'apercevoir une éclair par-ci par-là, sans plus. Lorsque le vent nous a quittés, une brume très dense s'est bien installée. La visibilité était nulle et, sans radar, il nous était impossible de voir si d'autres bateaux se trouvaient dans les parages.
C'était assez stressant puisque nous devions traverser les chenaux commerciaux de la baie du Delaware. Nous avons été très vigilants, à l'écoute de tout bruit nous permettant d'identifier quelque circulation maritime. Pas de corne de brume, ni de cris... nous étions seuls.
Notre bonne cadence nous a permis d'arriver à Cape May vers 14h30, assez tard pour se déboucher une bonne bière et assez tôt pour relaxer avant d'entreprendre quoique ce soit d'autre! Malgré notre discipline accrue par rapport à l'horaire des quarts de nuit, les longues navigations sont épuisantes.
À Cape May, nous sommes restés cloitrés pendant une journée complète à ne rien faire à cause la pluie et de la mauvaise température. De plus, les marinas sont très loin du mouillage et nous ne sommes pas très motivés de faire des longs trajets avec notre pauvre dinghy en phase terminale.
C'est hier donc que nous avons enfin bougé! Nous sommes allés à la marina, avec Orion, afin de prendre un bonne douche, faire du lavage et tout remplir les réservoirs avant notre traversée vers New York... ah non la méchante!! Celle qui nous avait tant fait souffrir l'année dernière!!! Cette fois-ci tout devrait bien aller. Déjà, il n'y a plus d'eau qui entre dans le bateau... un gros bonus!!
Puisqu'il faisait un peu plus beau (ouin, pas convainquant!), nous sommes allés faire un petit tour en ville et sur la plage. Petit... plutôt long. Nos jambes et nos articulations ne sont pas très contents de nous ce matin!
Nous nous sommes rendus jusqu'à la pointe de Cape May. Nous avons marché jusqu'au phare qui indique l'extrémité nord de l'embouchure de la baie du Delaware.
En chemin, j'ai eu la brillante idée d'aller me saucer les pieds dans l'eau... ouf! C'était assez froid! Un peu différent des eaux chaudes et accueillantes des Bahamas. À recommencer seulement cet été lors de la canicule!
Après notre périple à la plage, nous avons traversé la ville. C'est vraiment une belle ville dans laquelle c'est toujours agréable de prendre une bonne marche et d'admirer son architecture et ses superbes parcs remplis de fleurs. Cape May est très riche en architecture victorienne. Les maisons sont superbes, même si parfois un peu trop colorées.
Notre séjour ici tire à sa fin. C'est aussi la fin des plages... une petite image de l'été, de la belle saison qui s'en vient. Par contre, nous sommes heureux de bientôt retrouver l'eau douce de la rivière Hudson. Ça va faire du bien à petit bateau de quitter l'eau salée.
Aujourd'hui, ce sera notre dernière grande sortie en mer pour un bon bout de temps qui pourrait se compter en années! Le voyage est presque terminé... snif :(
Le vidéo en montre une plus grande partie.
Après avoir traversé une des parties tunnel du pont, nous sommes arrivés dans une zone d'ancrage pour les gros bateaux. Pas le genre de mouillage auquel on est habitué! Le franc-bord de ce cargo était tellement haut que les voiles ont été complètement déventées. Il devait être de la même hauteur que notre mât. Nous avons été obligés de partir le moteur pour s'en éloigner et reprendre notre chemin vers le nord.
Puisque l'embouchure de la baie est immense, nous avons eu le courant de la marée pendant plusieurs miles, ce qui nous a permis d'écourter un peu notre séjour en mer. Le vent était toujours avec nous et ne chômait pas. La mer n'était pas de tout repos mais nous progressions bien ce qui était très encourageant tant pour les oreilles (pas de moteur) que pour le porte-feuille (... pas de moteur!!).
La météo annonçait de la pluie et une possibilité d'orages. Super bien préparés avec nos superbes imperméables jaunes, nous avons toutefois été épargnés. Au loin, ce n'était pas rare d'apercevoir une éclair par-ci par-là, sans plus. Lorsque le vent nous a quittés, une brume très dense s'est bien installée. La visibilité était nulle et, sans radar, il nous était impossible de voir si d'autres bateaux se trouvaient dans les parages.
C'était assez stressant puisque nous devions traverser les chenaux commerciaux de la baie du Delaware. Nous avons été très vigilants, à l'écoute de tout bruit nous permettant d'identifier quelque circulation maritime. Pas de corne de brume, ni de cris... nous étions seuls.
Notre bonne cadence nous a permis d'arriver à Cape May vers 14h30, assez tard pour se déboucher une bonne bière et assez tôt pour relaxer avant d'entreprendre quoique ce soit d'autre! Malgré notre discipline accrue par rapport à l'horaire des quarts de nuit, les longues navigations sont épuisantes.
À Cape May, nous sommes restés cloitrés pendant une journée complète à ne rien faire à cause la pluie et de la mauvaise température. De plus, les marinas sont très loin du mouillage et nous ne sommes pas très motivés de faire des longs trajets avec notre pauvre dinghy en phase terminale.
C'est hier donc que nous avons enfin bougé! Nous sommes allés à la marina, avec Orion, afin de prendre un bonne douche, faire du lavage et tout remplir les réservoirs avant notre traversée vers New York... ah non la méchante!! Celle qui nous avait tant fait souffrir l'année dernière!!! Cette fois-ci tout devrait bien aller. Déjà, il n'y a plus d'eau qui entre dans le bateau... un gros bonus!!
Puisqu'il faisait un peu plus beau (ouin, pas convainquant!), nous sommes allés faire un petit tour en ville et sur la plage. Petit... plutôt long. Nos jambes et nos articulations ne sont pas très contents de nous ce matin!
Nous nous sommes rendus jusqu'à la pointe de Cape May. Nous avons marché jusqu'au phare qui indique l'extrémité nord de l'embouchure de la baie du Delaware.
En chemin, j'ai eu la brillante idée d'aller me saucer les pieds dans l'eau... ouf! C'était assez froid! Un peu différent des eaux chaudes et accueillantes des Bahamas. À recommencer seulement cet été lors de la canicule!
Après notre périple à la plage, nous avons traversé la ville. C'est vraiment une belle ville dans laquelle c'est toujours agréable de prendre une bonne marche et d'admirer son architecture et ses superbes parcs remplis de fleurs. Cape May est très riche en architecture victorienne. Les maisons sont superbes, même si parfois un peu trop colorées.
Notre séjour ici tire à sa fin. C'est aussi la fin des plages... une petite image de l'été, de la belle saison qui s'en vient. Par contre, nous sommes heureux de bientôt retrouver l'eau douce de la rivière Hudson. Ça va faire du bien à petit bateau de quitter l'eau salée.
Aujourd'hui, ce sera notre dernière grande sortie en mer pour un bon bout de temps qui pourrait se compter en années! Le voyage est presque terminé... snif :(
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