lundi 4 octobre 2010

Sandy Hook, en attendant une météo clémente

Nous avons quitté le port de New-York samedi sous le soleil, enfin! On a eu la chance de faire un peu de voile et de profiter du beau temps. On voit ici nos amis du Globe-Vogueur avec leur génois déployé. Et oui, le ciel est bleu!!

Lord de cette traversée vers Sandy Hook, nous avons croisé d'énormes cargos de transport de conteneurs. Vous avez certainement déjà vu des conteneurs "HANJIN" sur des vagons de trains ; bien, on a eu la chance de voir un des bateaux qui les transportent! Maudit qu'on est petit!!

Cependant, le mauvais temps s'est pointé le nez assez rapidement. Nous croyions être chanceux et partir dès le lendemain pour la grande traversée en mer (Sandy Hook à Cape May), mais Mère Nature, malgré qu'elle se soit efforcé de nous donner du beau temps, nous a flanqué des vents de 25 nœuds en plein gueule ce qui nous a empêché de foutre le camp. La nuit, on annonçait des rafales à 40 nœuds. Résultat, ça fait deux jours qu'on ne dort pas, encore! De plus, puisque nous pensions quitter dimanche, le dinghy est monté sur le devant du bateau depuis (en mer on ne peut pas vraiment le trainer en arrière) ce qui nous limite extrêmement dans nos déplacements. Merci à la générosité de Benoît et Sylvie qui font le taxi gratuitement! Toutefois, on garde le moral puisque c'est comme si on était à La Ronde à tout les jours sans que ça nous coûte un sous! La pitoune en dinghy et les montagnes russes quand on est à bord d'un bateau! Les deniers jours auront été tout qu'un test pour notre endurance tant physique que mentale. Au moins, on sais maintenant que personne n'a le mal de mer.

Quand même, afin d'améliorer notre humeur de personnes qui ne dorment pas (imaginez Fred qui a déjà la mèche par en-dedans!), nous allons sûrement changer de mouillage au courant de la journée. Nous allons aller se cacher dans une petite baie en attendant une météo propice à notre traversée en mer. C'est là que nous allons voir si les notions enseignées lors de nos cours de navigation ont bien été acquises par la navigatrice! Sinon, on a toujours le GPS et les autres bateaux. Nous devrions être 4 équipages québécois à naviguer ensemble.
C'est excitant puisque c'est la première fois que nous allons naviguer sans voir la terre!

À suivre...

3 commentaires:

  1. " naviguer sans voir la terre ",
    ça vous donnera l'occasion de vivre l'émotion des marins de Christophe Colomb lorsqu'ils se sont écriés:
    " Terre ! Terre ! " en l'apercevant au bout de la lorgnette... ;pour eux, c'était l'Amérique !

    Pour vous, c'est une terre promise de soleil et de vents propices à la voile...

    Bonne route, enfants du voyage !

    On vous accompagne !

    RépondreSupprimer
  2. Ne pas voir la terre est aussi un refuge pendant les tempêtes.

    RépondreSupprimer
  3. OOPS j ai oublier mon identité
    Louise

    RépondreSupprimer