Nous voilà à Beaufort, l'extrême sud des Outer Banks (Cape Hatteras et cie). Enfin la plage et le beau temps. Il ne fait pas vraiment plus chaud, mais le sable met un baume sur ce mini-désastre météorologique. Et oui, ça fait bien longtemps, paraît-il, qu'il n'a pas fait aussi froid pour ce temps de l'année. Je vous avoue que je me suis permis de d'aller visiter le site de Météo Média pour voir comment était la température à Montréal et je nous trouve quand même chanceux de pouvoir se promener en coton ouaté au mois de novembre!
Beaufort est une petite ville côtière vraiment charmante. La baie est remplie à craquer de bateaux à l'ancrage ce qui nous a donné du fil à retorde en arrivant.
Après être restés plus de 2 heures dans une marina à chercher les pièces pour la mise au point de notre moteur principal, nous avons finalement rejoint la gang que nous avions laissée en chemin... quoiqu'on était pas mal moins largués qu'on le croyait! Yé! On doit faire des grosses journées malgré notre vitesse... au ralenti. :)Pour notre première journée à terre, mercredi, nous nous sommes rendus sur une magnifique dune de sable où nous avons cassé la croûte en compagnie d'oiseaux marins... bien oui, simplement de vulgaires mouettes! Toutefois, la vue était très prenante et les nombreux coquillages leur donnaient un aspect moins urbain... mais une mouette reste une mouette : elles étaient quand même à la recherche d'un restant de table!
En fin d'après-midi, nous avons eu la chance de voir des poneys sauvages!!! WOW!!! J'en ai eu le souffle coupé! En effet, l'île qui sépare le continent de l'océan est peuplée par un groupe de chevaux sauvages. Deux d'entre-eux se sont montrés le bout du nez pour aller se nourrir des herbes découvertes à marée basse. Avec le dinghy, à la rame bien sûr, nous nous sommes approchés à quelques mètres! Quelle expérience... beaucoup plus intense que bien des moments forts du voyage jusqu'à présent.
Aujourd'hui, jeudi, nous sommes allés marcher sur l'île des chevaux, mais sans succès malheureusement. Nous pensions avoir la chance de voir les amis équins de plus près et en plus grand nombre, mais leur caractère sauvage les rend certainement craintifs ; ils doivent se cacher. Nous avons seulement eu la chance de voir des masses de crottin et... des ossements! Un peu morbide, mais que voulez-vous... ils vivent dans la nature, c'est ce qui rend le tout encore plus merveilleux.
Un comité travaille certainement très fort pour garder l'île intacte et préserver l'état naturel des lieux. Il n'y aucun développement quelconque qui viendrait brimer la vie des poneys. Le paysage est magnifique!
Lors de arrivée sur l'île, nous avons laissé le dinghy sur le bord de l'eau... en fait à marée basse l'endroit se transforme en un marécage très glissant. Quand nous sommes revenus de notre escapade, notre annexe avait l'air un peu ridicule en plein milieu de nul part.
Ça nous a pris un sacré bout de temps et pas mal de bras pour se sortir de là. La prochaine fois, nous allons opter pour la plage et non le marécage!
Nous devons rester une journée de plus ici, quoique ce ne soit pas un supplice, parce que nous attendons toujours notre courrier et des pièces qui ont été commandées pour le moteur. Ensuite, nous allons reprendre notre route dans l'Intracostal de manière à rejoindre la Caroline du sud en début de semaine prochaine.
Avec une bonne vitesse de croisière, nous devrions pourvoir atteindre la Floride dans moins de 2 semaines! Wouou...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire